Un dossier des Echos sur la métropole parisienne (22 avril 2010)
A voir dans le cahier 2 des Echos datés du 22 avril. Téléchargeable sur le site des Echos et en fichier joint PDF
Grand Paris : à l'unanimité... contre (Les Echos du 22/04/2010)
Penser la métropole parisienne (Les Echos du 22/04/2010)
De nouveaux acteurs encore mal identifiés (Les Echos du 22/04/2010)
Ma lecture des deux articles principaux
Le mini dossier des Echos est étonnamment critique pour ce quotidien à l’égard du Projet de Christian Blanc. Il s’organise autour d’un article principal signé de Catherine Sabah et intitulé « grand Paris… à l’unanimité …contre ». Il est complété en contrepoint par un entretien avec Bernard Lemoine - le directeur de l’AIGP – qui définit les missions et le mode d’organisation de l’atelier dont l’inauguration est annoncée pour le 3 mai. Un second grand article focalise l’attention sur l’un des grands projets et chantiers associant la ville de Paris et Plaine commune sur la charnière Nord-est aux limites des 18 ème et 19 ème arrondissement sous le titre « les petits pas du grand Paris sur le front du Nord Est ». .
Dans son propos, Catherine Sabah emprunte assez largement à l’argumentation de Frédéric Gilli et à sa critique de la logique des clusters. Elle le construit sur la mise en opposition entre d’une part une vision de l’aménagement par de nouveaux pôles déconnectés de l’existant incarnée par le projet Blanc et jugée technocratique et de l’autre une approche d’un développement plus équilibré et partagé. Elle présente le projet du grand huit et sa mise en relation des « clusters » puis décline trois critiques : le vide entre les pôles, l’oubli des 18 et 19 ème arrondissement dans le pôle de la création, l’inadéquation de l’immobilier d’entreprise (grandes surfaces et hauteur) sous-jacent au projet par rapport à la réalité des start-up et de leurs besoins. Elle bâtit son texte sur l’opposition entre le contenu du SDRIF et le projet Blanc que ce soit sur la question du logement social, ou la reconstruction de la ville sur la ville versus densification des 40 nœuds de transport. Elle développe ensuite une critique de la taxation des plus values en se fondant sur l’argumentation des sociétés immobilières et foncières qui dénoncent une idée contre productive (« commencer par taxer des terrains peu valorisés, c’est couper son blé en herbe »). Elle termine par l’analyse d’une méthode marquée par le retour à la centralisation incarnée par la société du Grand Paris et par le monopole de la SNCF et de la RATP. Un encadré valorise la publication « penser la métropole parisienne » sous-titré « plaidoyer pour un projet citoyen, égalitaire, et postcarbone » réalisée sous l’égide de l’association 4 D avec une série de contributions dont celles de Mireille Ferri, Patrick Braouezec, Pierre Mansat et Yves le Bouillonnec.
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