Commission mixte paritaire Grand Paris : un an de perdu et tout reste à faire
Communiqué de presse daté du 20 mai 2010 Jean-Paul Huchon et Jean-Luc Laurent
Commission mixte paritaire Grand Paris : un an de perdu et tout reste à faire
Jean-Paul Huchon et Jean-Luc Laurent délégué spécial auprès du Président sur le Grand Paris, constatent que la Commission mixte paritaire (CMP) a sauvé Arc Express en maintenant la consultation des franciliens sur cette rocade banlieue-banlieue portée par les collectivités locales. Le Président du Conseil régional d’Ile-de-France salue le travail des parlementaires de gauche qui se sont battus pour la mise en place rapide du débat public sur Arc Express.
Malgré cette avancée, la CMP a maintenu voire aggravé l’autoritarisme et le déni démocratique qui fondent le projet de loi Grand Paris : absence d’avis conforme du STIF sur la double boucle et risque de transfert de charges sur les collectivités ; aggravation des pouvoirs de préemption et d’expropriation de la Société du Grand Paris contre l’avis des communes ; gouvernance autoritaire imposée au plateau de Saclay.
A l’instar d’une majorité de collectivités locales, des architectes, des professionnels de l’aménagement, et des milieux économiques, Jean-Paul Huchon constate que le projet de Christian Blanc n’a toujours pas fait la preuve de sa pertinence économique, sociale et écologique. C’est ce que disent les services de l’Etat eux-mêmes. Sans compter que le gouvernement est dans une impasse financière totale sur le projet.
Pour répondre aux urgences et aux priorités attendues des Franciliens, Jean-Paul Huchon demande : - que l’Etat lance le débat public sur Arc Express dans les quatre mois. « Nous sommes prêts. Au gouvernement de savoir s’il peut défendre le dossier de « grande boucle » devant la commission nationale du débat public. Les franciliens ne peuvent pas attendre.» - Que l’Etat s’engage à abonder le Plan de mobilisation pour les transports de la Région. Les Franciliens ne peuvent pas attendre. - Que l’Etat s’engage à transmettre le SDRIF au Conseil d’Etat. Comme la loi l’y oblige. Les projets d’aménagement locaux ne peuvent pas attendre ou subir l’incertitude juridique actuelle. Surtout lorsque la crise perdure
La Région, avec Paris, les conseils généraux et Paris Métropole, a déjà ouvert et parfois concrétisé un dialogue avec l’ensemble des collectivités locales pour faire naître des projets d’aménagement et de construction de logements sur les territoires desservis par Arc Express. Mais aussi partout ailleurs où les projets d’infrastructures lourdes du Plan de mobilisation verront le jour : tangentielle Nord, tram train Evry Massy, liaison Massy Saint Quentin en Yvelines, etc…
La Région n’acceptera pas que l’Etat freine encore et toujours la réalisation des projets utiles aux Franciliens.
Contact presse : Alexandre Gallet 01 53 85 78 65 / alexandre.gallet@iledefrance.fr
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