Et permettez-moi d’évoquer un territoire qui a sa spécificité et son originalité dans notre vie administrative et politique française : c’est Paris et l’agglomération parisienne. J’en parle avec une affection particulière, parce que Paris n’est pas n’importe quelle capitale. C’est la capitale de la France. Elle rayonne partout dans le monde. Je salue son maire Bertrand Delanoë, ici présent. La France est d’autant plus grande que Paris est plus grand. C’est notre fierté, Paris, et nous n’irons jamais opposer les régions de France et notre capitale. Parce que Paris, c’est la première région européenne, l’Ile-de-France, ville du monde, capitale de la France. Et il est légitime que l’Etat se préoccupe de la métropole parisienne et de l’Ile-de-France. Douze millions de personnes vivent en Ile-de-France. Des problèmes de logement, de transport, de solidarité territoriale se posent chaque jour avec plus de gravité. Eh bien, je fais confiance aux élus de cette agglomération, grande agglomération, capitale de la France, pour définir ensemble les outils de la solidarité métropolitaine et pour inventer la structure et l’administration qui permettront de mobiliser les élus locaux. Et je fais confiance à leur créativité et à leur sens des responsabilités.