Christian Favier COMMUNIQUÉ CONTACTS PRESSE —

Jean-Pierre DELAHAYE

Attaché de presse Cabinet de la présidence

Conseil général du Val-de-Marne Av du gnl De Gaulle 94011 CRETEIL

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CRETEIL, LE 7 mars 2013 Nouveau Grand Paris : la mobilisation du Val-de-Marne reconnue ! Gouvernance de la Métropole : très vives inquiétudes.

Les annonces du Premier Ministre de ce jour sur le Grand Paris Express et le plan de mobilisation confirment l’engagement d’un plan d’investissement d’envergure dans les transports publics en banlieue. C’est une victoire pour la banlieue, une victoire pour le Val-de-Marne et les Val-de-Marnais, et une victoire pour tous ceux qui se sont mobilisés pour le métro en banlieue. La ligne Pont de Sèvres-Noisy-Champs est confirmée comme premier tronçon du Grand Paris Express, avec la tenue de l’enquête publique en 2013 pour une mise avant 2020. Pour Christian Favier, Président du Conseil Général : « L’engagement sans délais de cette rocade indispensable au Val-de-Marne est le résultat de la mobilisation exceptionnelle autour d’Orbival, qui rassemble depuis 2006 de manière unanime, élus, citoyens, acteurs économiques, associatifs et syndicalistes. La réalisation de cette rocade de banlieue est confirmée. C’est une très bonne nouvelle, un motif de satisfaction et la preuve que la mobilisation pour des investissements publics majeurs permet de remporter des victoires.» D’autre part, le calendrier proposé pour le prolongement de la ligne 14, d’abord à l’IGR, puis jusqu’à Orly permet d’envisager une mise en service totale de cette infrastructure à un horizon qui semble encore trop éloigné. On doit regretter également que la réalisation de la liaison Rosny-Champigny, et donc la desserte du pôle majeur de Val de Fontenay, soit reportée en 2030.

Il est fait mention dans les annonces du premier ministre de la mobilisation de nouvelles ressources pour financer le réseau seulement après 2020. Pour Christian Favier : « J’ai pris l’initiative de réunir récemment un groupe d’élus d’Ile-de-France de toutes sensibilités politiques pour identifier de nouvelles ressources importantes de financement pour les investissements dans les transports publics. Je souhaite que nos propositions qui ont rassemblé un large consensus puissent être mises en place plus rapidement, afin d’accélérer le calendrier de réalisation de l’ensemble des tronçons du Grand Paris Express, et d’élargir la liste de projets inclus dans le plan de mobilisation. » Par ailleurs, il faut se féliciter que des financements à hauteur de 6 milliards d’euros aient été identifiés pour les projets du plan de mobilisation à l’horizon 2017. L’engagement de financements importants pour les schémas directeurs des RER est une bonne nouvelle pour tous les usagers qui vivent au quotidien la galère des déplacements en RER, ainsi que la confirmation de plusieurs projets majeurs comme le tramway Paris-Orly sur la RD5, dont la mise en service est prévue avant 2020. Pour Christian Favier : « Les annonces sur le plan de mobilisation sont positives. Dans notre département, elles ont vocation à être complétées dans les mois qui viennent avec des avancées sur des projets structurants comme le prolongement de la ligne 1 à Val de Fontenay, ou celui de la ligne 10 à Ivry. ». Ces annonces du 6 mars sur les transports collectifs s’inscrivent dans le prolongement de démarches de concertation avec l’Etat et de mobilisation de l’ensemble des échelons de collectivités, communes, départements, régions, qui permettent de conjuguer les visions de proximité, de solidarité et de stratégies d’aménagement globales. On ne peut qu’être surpris que dans le même temps soient envisagés des projets d’évolution de la gouvernance en Ile-de-France, avec le projet de création d’une métropole de Paris, excluant toutes ces collectivités hors Paris. Ce projet qui s’oppose de fait aux collectivités locales de la République, Communes, départements et Région, se situe à l’inverse de la démarche de rassemblement qui a permis les avancées annoncées aujourd’hui dans le domaine des transports collectifs. La démarche d’intégration forcée dans la métropole de Paris se situe à mille lieues des logiques de coopération et porte en elle le germe d’un retour de la domination de la capitale sur sa banlieue. Pour Christian Favier, « vouloir imposer de façon autoritaire la mise en place d’une métropole antidémocratique et de communautés d’agglomération de plus de 300.000 habitants, disposant de pouvoir exorbitants dans des domaines aussi stratégiques que le logement ou l’aménagement, constitue un véritable danger pour la démocratie locale et la proximité de l’action locale. Nous ne saurons accepter une mise au pas des collectivités locales au profit de nouvelles formes de baronnies ou de structures technocratiques éloignées des citoyens. C’est une perspective inacceptable que nous n’hésiterons pas à combattre avec les maires et avec tous ceux qui sont attachés au développement des services publics locaux. »